Présentation de l’étude
Dans le cadre de la révision de son Plan Local d’Urbanisme, la commune s’interroge sur le potentiel que représente les projets de division de parcelles ou de fonds de jardins pour encourager la construction de logements au cœur des bourgs tout en préservant l’intimité des riverains.
Pour que cela se fasse dans de bonnes conditions et sur des secteurs adaptés, une mission a été confiée à une équipe d’urbanistes et paysagistes en partenariat avec la Communauté de communes du Pays Bigouden Sud. Cette mission est réalisée à titre d’expérience pour ouvrir un espace de réflexion sur cette démarche de reconstruction spontanée de la ville sur elle même, repérer les besoins qu’identifient certains habitants et faire évoluer ou non certaines règles du futur PLU pour favoriser l’intégration paysagère de ces projets.

​

Les consultances architecturales
Deux architectes-urbanistes font partie de l’équipe retenue par la CCPBS : Mathilde de Broc, aussi architecte conseil de la commune de Plobannalec-Lesconil, et Manuel Henry, de Possibles ! Urbanisme, co-traitant de la mission de révision de PLU de la commune. Ils sont accompagnés d’un représentant du service droit des sols de la CCPBS qui complètera les compétences des architectes.
Ces permanences se déroulent en mairie de Plobannalec-Lesconil. Durant ces journées, les administrés de la commune intéressés par la démarche seront reçus sur rendez-vous pour présenter leur projet ou pour échanger sur l’étude.
Tout habitant de Plobannalec-Lesconil est le bienvenu, ayant un terrain construit ou non, résident ou non à Plobannalec-Lesconil, porteurs d’un projet de division parcellaire, de projet de construction d’un logement supplémentaire, d’extension en vue de diviser leur habitat.

​

Les enjeux de la densification
Pour un urbanisme raisonné, les politiques des dernières années ont orienté l’aménagement du territoire vers une forte limitation de l’extension de l’urbanisation. Les communes de la CCPBS ne sont pas exemptes de ces restrictions, et sont en plus concernées par des plans de prévention des risques qui limitent encore une fois leur possibilité d’urbanisation.
Mais au delà des cadres juridiques, la division parcellaire présente d’abord et avant tout un atout pour l’habitant. Elle l’accompagne dans l’évolution de son cadre de vie et de son logement selon les différentes périodes et évènements familiaux, lui offre la souplesse d’une adaptation aux besoins du moment, et limite la création de quartiers résidentiels, renforçant par là même le lien social au sein du bâti existant.